jeudi 19 mars 2009

Pour continuer sur la différenciation...

Différencier ou diversifier sa pédagogie, c'est se donner les moyens de répondre à la diversité et l'hétérogénéité des élèves présents dans la classe. C'est offrir à chacun les meilleures conditions pour apprendre. Cependant on ne peut pas tout différencier, en effet l'école reste un lieu de travail d'équipe, de collectivité...
Voici ce que l'on peut différencier:
  • Les supports d'enseignement et d'apprentissage :

Le tableau noir constitue, pour l'enseignant, le support de référence. Pour l'élève, ce sont les livres et les cahiers. Ces outils sont présents dans toutes les classes. Or, l'évolution de la technologie éducative permet de nos jours d'offrir des supports complémentaires : documents photocopiés, diapositives et transparents, images, plans, schémas, films et vidéos, logiciels de présentation animée, CDRom, etc...
Chacun de ces supports "modernes" présentent des avantages spécifiques, qui facilitent les apprentissages. La différenciation des supports d'enseignement suppose dès lors la maîtrise par l'enseignant des différents matériels concernés.

  • Les situations d'apprentissage :

Le cours magistral demeure une pratique courante d’enseignement. Il est mené majoritairement de manière orale et de façon collective.
Il peut être complété efficacement par d'autres formules comme le cours dialogué, la recherche personnelle ou par groupes, le travail individualisé, l'enseignement assisté par ordinateur, etc...
La différenciation des situations d'apprentissage suppose dès lors la connaissance et la maîtrise par l'enseignant de différentes techniques d'animation de groupes.

  • Les groupements d'élèves :

Le collectif classe est l'unité de base. En fonction des objectifs d'apprentissage, il peut se transformer en groupes de besoin à l'intérieur d'un cycle, en soutien individualisé, en groupes de remise à niveau à l'intérieur d'un établissement.
Tous ces dispositifs s'inscrivent dans une dynamique évolutive et temporaire. La constitution de classes de niveau fonctionnant en collectif et de façon permanente ne répond pas à cette logique. Car sous prétexte d'adapter l'enseignement à un niveau supposé de ces élèves, il s'agit la plupart du temps de créer des filières et d'opérer une sélection de façon déguisée.
La différenciation des groupements d'élèves d'apprentissage suppose aussi la connaissance et la maîtrise par l'enseignant de différentes techniques d'animation de groupes.

  • Les évaluations:

L'interrogation écrite notée, présentée sous forme de questions auxquelles l'élève doit répondre par écrit, à l'issue d'une séquence d'apprentissage, est la forme d'évaluation la plus couramment employée.
Outre l'interrogation orale très proche, il est possible de faire varier d'autres éléments comme par exemple les présentations d'évaluation (sous forme de textes formulés différemment, de schémas, de QCM, etc...), les moments d'évaluation (évaluation continue, évaluation sommative, évaluation différée, etc...), les manières d'évaluer (notation chiffrée, notation positive, observations, remarques et commentaires, auto-évaluation, co-évaluation, etc...)
La différenciation des évaluations suppose dès lors la connaissance et la maîtrise par l'enseignant de la démarche d'évaluation intégrée aux apprentissages ainsi que le souci de travailler en équipe d'adultes au sein de l'école.

Sources : sites de l'inspection académique de Meurthe et Moselle

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