jeudi 5 mars 2009

Aujourd'hui on demande également aux enseignants :


Établir des consignes claires


Selon M. Chouinard, les étudiants aiment aussi « que les professeurs soient constants dans la charge de travail qu’ils leur donnent. » À l’école, les élèves acceptent d’être punis, ajoute-t-il, lorsque cela est mérité, mais ils « aiment que les règlements soient limpides et leurs applications justes. Cela signifie que les élèves s’attendent à ce qu’un professeur intervienne, mais en leur donnant une conséquence logique par rapport au geste qu’ils ont commis. Par exemple, les élèves vont préférer réparer un objet qu’ils ont brisé ou encore s’excuser plutôt que d’aller en retenue. »


Il ne faut toutefois pas oublier que l’attitude de l’élève est aussi fondamentale dans le rapport qu’il entretiendra avec son professeur. Depuis quelques années, il est plus difficile de communiquer avec les élèves, constate M. Bergeron. « Je dirais qu’avec le temps, c’est plus difficile de capter l’attention des élèves. Ils arrivent au cours souvent très fatigués à cause des emplois qu’ils occupent et de leurs sorties. D’autre part, le sens de l’effort est moins développé qu’il ne l’était auparavant, à cause d’Internet et la grande présence des médias. En plus, la société de surconsommation incite à la facilité. Le cellulaire occupe aussi beaucoup l’attention. »


D’ailleurs, pour plusieurs étudiants, l’école, aujourd’hui, n’est plus uniquement un lieu de transmission des connaissances mais aussi un cadre qui favorise des rencontres et où l’on organise diverses activités, ce qui rend les étudiants moins ouverts à l’apprentissage des connaissances. Les professeurs doivent donc apprendre à gérer ces nouvelles réalités, ce qui n’est pas toujours facile parce que celles-ci sont hors de leur contrôle.



Sources : tolérance.ca

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