jeudi 26 mars 2009
La pédagogie de projet
La zone proximale de développement
jeudi 19 mars 2009
Les opérations mentales dans l'apprentissage

- 1) Mémorisation: c'est l'opération mentale la moins complexe car tous les enfants ont de la mémoire, cela dépend de la motivation. Pour apprendre il faut que l'élève ait des "crochets" (envie d'une bonne note, un cadeau leur est promis si il ont une bonne note..)
- 2) Compréhension: c'est la restitution d'informations dans les mêmes termes.
- 3) Manipulation et transfert: c'est l'opération mentale à travailler le plus. Cela consiste à refaire à l'identique l'exercice qui vient d'être fait en classe. Un transfert ne peut pas se faire sans un apprentissage. Le transfert ne va pas de soi. La compréhension se renforce grâce à la manipulation et le transfert
- 4 et 5) Analyse et synthèse: l'analyse consiste à observer les choses pour les mettre en lien après. Celle-ci est très bien accompagnée en classe mais il faut que cela s'automatise en dehors. La synthèse est plus difficile que l'analyse car il faut abandonner des idées pour garder le plus important. Il faut savoir que la synthèse n'est pas un exercice facile pour les élèves.
- 6) L'auto-évaluation: capacité que l'on a de se distancer de sa production pour la regarder de l'extérieur. Il est difficile pour l'élève de prendre du recul sur son travail.
Source: cours de Mme Lancien (didactique des lettres)
Les schèmes opératoires


Ce sont des notions que l'on rencontre chez Bruner et Vygostki. Ces notions sont apparues assez tard chez nous.
Un schème opératoire est la suite de toutes petites actions que l'on maîtrise de plus en plus et qui s'inscrivent dans le cerveau pour aboutir à la réalisation d'une tâche incomplète d'abord, puis maîtrisée et enfin automatisée à force d'exercices.
Qu'est-ce que différencier sa pédagogie ?
La pédagogie différenciée se développe contre l’idée d’uniformité,d’égalitarisme par un traitement identique de tous les élèves.
La différenciation pédagogique s’inscrit dans la lignée des travaux en psychologie, qui mettent en évidence la diversité des fonctionnements individuels.
Elle se réfère aux théories socio-constructivistes de l’apprentissage (Bruner,Wigotsky).
Elle peut se définir comme une démarche, une volonté, mais pas comme une nouvelle méthode. Elle suppose travail en groupes, aide individualisée …
Les verbes forts sont : varier – diversifier – adapter- négocier
« C’est une démarche qui cherche à mettre en oeuvre un ensemble de moyens,de procédures d’enseignement et d’apprentissage, afin de permettre à des élèves d’âges, d’aptitudes, de comportements, de savoir-faire hétérogènes mais regroupés dans une même classe, d’atteindre, par des voies différentes, des objectifs communs, ou en partie communs »
C’est avoir le souci de la personne, sans renoncer à celui de la collectivité …
Il ne faut pas parler de la pédagogie différenciée comme un nouveau système pédagogique, mais plutôt comme une dynamique à insuffler à tout acte pédagogique, un moment nécessaire dans tout enseignement …
Pour continuer sur la différenciation...
- Les supports d'enseignement et d'apprentissage :
Le tableau noir constitue, pour l'enseignant, le support de référence. Pour l'élève, ce sont les livres et les cahiers. Ces outils sont présents dans toutes les classes. Or, l'évolution de la technologie éducative permet de nos jours d'offrir des supports complémentaires : documents photocopiés, diapositives et transparents, images, plans, schémas, films et vidéos, logiciels de présentation animée, CDRom, etc...
Chacun de ces supports "modernes" présentent des avantages spécifiques, qui facilitent les apprentissages. La différenciation des supports d'enseignement suppose dès lors la maîtrise par l'enseignant des différents matériels concernés.
- Les situations d'apprentissage :
Le cours magistral demeure une pratique courante d’enseignement. Il est mené majoritairement de manière orale et de façon collective.
Il peut être complété efficacement par d'autres formules comme le cours dialogué, la recherche personnelle ou par groupes, le travail individualisé, l'enseignement assisté par ordinateur, etc...
La différenciation des situations d'apprentissage suppose dès lors la connaissance et la maîtrise par l'enseignant de différentes techniques d'animation de groupes.
- Les groupements d'élèves :
Le collectif classe est l'unité de base. En fonction des objectifs d'apprentissage, il peut se transformer en groupes de besoin à l'intérieur d'un cycle, en soutien individualisé, en groupes de remise à niveau à l'intérieur d'un établissement.
Tous ces dispositifs s'inscrivent dans une dynamique évolutive et temporaire. La constitution de classes de niveau fonctionnant en collectif et de façon permanente ne répond pas à cette logique. Car sous prétexte d'adapter l'enseignement à un niveau supposé de ces élèves, il s'agit la plupart du temps de créer des filières et d'opérer une sélection de façon déguisée.
La différenciation des groupements d'élèves d'apprentissage suppose aussi la connaissance et la maîtrise par l'enseignant de différentes techniques d'animation de groupes.
- Les évaluations:
L'interrogation écrite notée, présentée sous forme de questions auxquelles l'élève doit répondre par écrit, à l'issue d'une séquence d'apprentissage, est la forme d'évaluation la plus couramment employée.
Outre l'interrogation orale très proche, il est possible de faire varier d'autres éléments comme par exemple les présentations d'évaluation (sous forme de textes formulés différemment, de schémas, de QCM, etc...), les moments d'évaluation (évaluation continue, évaluation sommative, évaluation différée, etc...), les manières d'évaluer (notation chiffrée, notation positive, observations, remarques et commentaires, auto-évaluation, co-évaluation, etc...)
La différenciation des évaluations suppose dès lors la connaissance et la maîtrise par l'enseignant de la démarche d'évaluation intégrée aux apprentissages ainsi que le souci de travailler en équipe d'adultes au sein de l'école.
Sources : sites de l'inspection académique de Meurthe et Moselle
Comment différencier les apprentissages ?
Il n’est pas du tout obligatoire que toute la classe fasse la même chose au même moment.
Les temps de regroupement et d’échanges permettent ensuite de parler du travail collectivement.
Lorsqu’on sait à l’avance que certains élèves vont rencontrer des difficultés,pourquoi ne pas leur proposer des activités spécifiques dès le départ ? Il est souvent plus facile d’être aidé avant l’échec qu’après.
Il est indispensable de mettre l’élève en situation de réussite:
- Faire varier le contenu de la tâche : travaux différents, de difficultés différentes,
aides à la réalisation de la tâche (affichage, aides individuelles …)
- Faire varier l’amplitude de la tâche : jouer sur la longueur des travaux à
réaliser, faire varier le temps imparti à la réalisation de la tâche
- Faire varier la nature de la tâche : travailler en petit groupe d’élèves pour revoir
une notion, reprendre un apprentissage ; reprendre les apprentissages en
modifiant la démarche initiale (informatique, BCD …)
- Présence active au cours des activités : aide méthodologique, incitation à la
métacognition, compréhension des consignes, accompagnement dans la réalisation
des tâches, correction individualisée …
- Outils d’aide : affichages didactique spécifique, aides méthodologiques
individuelles, dictionnaires …tutorat d’élève :
Pour en finir sur la différenciation...
"En somme, savoir différencier,
c'est savoir diversifier, savoir varier, savoir adapter".
"Il n'y a pas deux apprenants qui apprennent de la même manière".
(R.Burns)
jeudi 12 mars 2009
Conseils pratiques pour les nouveaux enseignants
jeudi 5 mars 2009
Nouvelles compétences exigées aux enseignants

Transmettre des valeurs citoyennes
Selon M. Chouinard, la majorité des professeurs aujourd’hui, peu importe à quel niveau ils enseignent, souhaitent inculquer à leurs élèves le respect de soi, de l’autre et de l’environnement.
Josée Therrien se souvient à cet effet de l’expérience qu’elle a vécue alors qu’elle n’avait que dix ans. « Mon professeur de religion nous avait confrontés à la réalité qu’il y avait, même à Terrebonne (une banlieue aisée de Montréal), des enfants qui arrivaient le matin à l’école sans avoir déjeuné, parce que leur famille n’avait pas les moyens. Nous avons donc organisé plusieurs événements afin d’avoir assez d’argent pour leur venir en aide. La fierté que j’ai ressentie à ce moment m’a beaucoup poussée à penser aux autres par la suite. »
Il s’agit, selon M. Bergeron, de transmettre « des valeurs citoyennes aux étudiants : le respect, la tolérance, l’ouverture à l’autre, le sens des responsabilités, la conscientisation à des réalités humaines, ainsi que le rapport à la différence, le goût du travail bien fait et le rôle essentiel du politique. »
Sources : tolérance.ca
Aujourd'hui on demande également aux enseignants :
Établir des consignes claires

Selon M. Chouinard, les étudiants aiment aussi « que les professeurs soient constants dans la charge de travail qu’ils leur donnent. » À l’école, les élèves acceptent d’être punis, ajoute-t-il, lorsque cela est mérité, mais ils « aiment que les règlements soient limpides et leurs applications justes. Cela signifie que les élèves s’attendent à ce qu’un professeur intervienne, mais en leur donnant une conséquence logique par rapport au geste qu’ils ont commis. Par exemple, les élèves vont préférer réparer un objet qu’ils ont brisé ou encore s’excuser plutôt que d’aller en retenue. »
Il ne faut toutefois pas oublier que l’attitude de l’élève est aussi fondamentale dans le rapport qu’il entretiendra avec son professeur. Depuis quelques années, il est plus difficile de communiquer avec les élèves, constate M. Bergeron. « Je dirais qu’avec le temps, c’est plus difficile de capter l’attention des élèves. Ils arrivent au cours souvent très fatigués à cause des emplois qu’ils occupent et de leurs sorties. D’autre part, le sens de l’effort est moins développé qu’il ne l’était auparavant, à cause d’Internet et la grande présence des médias. En plus, la société de surconsommation incite à la facilité. Le cellulaire occupe aussi beaucoup l’attention. »
D’ailleurs, pour plusieurs étudiants, l’école, aujourd’hui, n’est plus uniquement un lieu de transmission des connaissances mais aussi un cadre qui favorise des rencontres et où l’on organise diverses activités, ce qui rend les étudiants moins ouverts à l’apprentissage des connaissances. Les professeurs doivent donc apprendre à gérer ces nouvelles réalités, ce qui n’est pas toujours facile parce que celles-ci sont hors de leur contrôle.
Sources : tolérance.ca
Et enfin la derniére exigence envers les enseignants d'aujourd'hui :
Enseigner le respect et le sens des responsabilités
Pour M. Neil Caplan, directeur du département des Humanities au collège Vanier de Montréal, être un bon prof signifie aussi la capacité d’inculquer le sens des responsabilités : « Une des choses les plus importantes, dans n’importe quel cours, c’est de transmettre aux élèves une sensibilité aux autres et des valeurs d’ouverture et de communication entre les individus. C’est non seulement une question de respect, mais aussi de responsabilité car beaucoup de gens ne voient pas le lien entre ce qu’ils font ou ne font pas et les conséquences de leurs actes. »
« Le contenu, la matière du cours est souvent secondaire à ce but pédagogique, ajoute M. Caplan. Probablement, les faits, les petits détails, appris pendant la durée de la session seront oubliés après la remise du dernier travail ou après l’examen final. Mais les bonnes habitudes d’apprentissage et de travail (y compris l’essentiel time-management) pourront durer toute une vie – surtout si elles sont renforcées par d’autres professeurs. »
Il y a plusieurs façons de conscientiser les étudiants à ces réalités, par le choix des ouvrages qu’on leur présente et par les travaux qu’on exige d’eux. Pour M. Bergeron, les travaux permettent aussi aux élèves, mis à part le fait de leur faire approfondir la matière enseignée, de « développer un esprit d’analyse et un sens critique, ce qui est fondamental. »
Le processus d’apprentissage quels que soient les résultats scolaires joue un rôle moteur en soi, selon M. Chouinard. « Il est important de faire saisir aux élèves qu’à l’école, tout le monde est gagnant et qu’il n’y a pas de perdants car tout le monde apprend. Tout le monde a ses forces, et c’est ce qui fait que le monde est aussi diversifié aujourd’hui. »
Sources : tolérance.ca
Pour Maria Montessori, il est primordial d'offrir à l'enfant la possibilité d'épanouir au maximum ses différentes sensibilités :
- dans un cadre adapté à ses besoins psychologiques ;
- en respectant son rythme propre et ses particularités individuelles (ses périodes sensibles) ;
- tout en l'éveillant à la vie sociale.
Sa méthode :
- importance de l’hygiène
- exercices de silence : contrôle par lui même de l’enfant
- importance du développement de la motricité et des sens
- mobilier adapté aux enfants et introduction d’un matériel pédagogique.
Sources : wikipédia et instit.free
La pédagogie Montessori
Distinction entre pédagogie et didactique
La didactique implique une transposition didactique, c'est à dire une reformulation du savoir-savant en vue d'une transmission en fonction du niveau des élèves.
La pédagogie c'est le savoir enseigner c'est à dire les méthodes que l'enseignant va mettre en oeuvre pour faire passer une notion de cours a ses élèves.
Un professeur à un savoir savant (regroupant toutes ses connaissances sur sa discipline enseignée), il doit transposer ce savoir (transposition didactique) en un savoir enseignable (savoir adapté au niveau des élèves) afin de devenir un savoir enseigné (savoir prenant en compte la réalité du terrain, les différentes caractéristiques des élèves).
Exemple :
Je suis professeur de biologie, j'enseigne à des classes de seconde et je dois leur transmettre le fonctionnement de l'appareil digestif.
Avant la rentrée scolaire je vais trier mes connaissances en fonction du programme afin de préparer mon cours.
Lors de celui-ci je leur distribue un schéma représentant l'appareil digestif, je me rend compte alors qu'ils ne comprennent pas tous celui ci.
Je leur propose donc de faire une expérience : la dissection d'un rat le cours prochain.